Dans son discours, l’Archevêque a souligné que, après avoir accueilli de nombreux généreux missionnaires qui les ont fondé et renforcé, il appartient maintenant à ces mêmes Eglise d’étendre et de faire propre l’important devoir de l’évangélisation tant à l’égard de l’approfondissement de la foi des chrétiens que pour ce qui concerne l’annonce de l’Evangile aux non chrétiens. Le Président des Œuvres pontificales missionnaires a remercié les nombreux prêtres et religieux, frères et sœurs, qui sont devenus missionnaires dans d’autres pays, et les communautés nigérianes émigrées en diverses parties du monde qui constituent une source d’inspiration pour les communautés chrétiennes qui les accueillent.
Mgr Dal Toso s’est ensuite attardé à illustrer le rôle des Œuvres pontificales missionnaires, trop souvent réduit au simple aspect financier alors que « les Œuvres pontificales missionnaires, de facto, peuvent apporter une contribution importante à votre œuvre d’évangélisation » a-t-il mis en évidence. Dans sa réflexion, l’Archevêque a rappelé les finalités spécifiques pour lesquelles furent fondées les quatre Œuvres pontificales missionnaires, leurs fondateurs, les références du magistère missionnaire, leur structure et le charisme qui les distingue. En passant à leur identité théologique, il a ensuite affronté deux thèmes importants : le rapport entre Eglise locale et universelle et la corrélation entre foi et mission.
Le deuxième thème évoqué a été le rapport des Evêques avec les Directions nationales des Œuvres pontificales missionnaires. Par leur nature même, les Œuvres pontificales missionnaires sont tant universelles que locales, appartenant au Saint-Père mais aussi aux Evêques parce qu’en l’absence du soutien de l’Evêque sur place, elles ne pourraient exercer leur mission. Pour cela, il est important qu’existe une étroite collaboration entre la Direction nationale des Œuvres pontificales missionnaires et la Commission épiscopale pour les Missions.
Après avoir cité les missions confiées à la Direction nationale des Œuvres pontificales missionnaires, l’Archevêque a conclu son discours par un certain nombre d’indications pratiques : structure de l’équipe des Œuvres pontificales missionnaires au niveau diocésain et national ; promotion de l’ Œuvre pontificale de la Sainte Enfance en tant que Pastorale ordinaire des enfants ; utilité de l’Union pontificale missionnaire pour motiver les fidèles et le clergé dans l’engagement missionnaire ; collaboration avec l’Œuvre pontificale de Saint Pierre Apôtre pour la promotion missionnaire dans les Séminaires ; collaboration avec les nouveaux charismes ayant émergé après le Concile Vatican II ; importance de la formation des catéchistes.