16 Avr 2021

Afrique du Sud, Bethlehem - Portrait d’un volontaire en mission dans le township !  

« J’avais besoin d’unité entre ma vie de foi et ma vie professionnelle »  

Avant de partir en 2017, David était depuis deux ans professeur d’Histoire dans l’enseignement public. Petit à petit il a ressenti le besoin de se confronter à d’autres contextes, mais aussi un fort désir d’unité : « j’avais besoin d’unité entre ma vie de foi et ma vie professionnelle ».  

C’est alors qu’il prend contact avec Fidesco, un organisme d’envoi de volontaires auprès des Églises locales 

« Je n’ai pas choisi ma mission ni la destination. Le principe est qu’après des échanges avec l’organisme, on reçoive sa mission et son lieu d’affectation ». Il travaillera pour l’évêché de Bethlehem, en plein cœur de l’Afrique-du-Sud, dans la province de l’État-Libre. Il sera également chargé de la gestion administrative d’une ferme d’insertion pour toxicomanes par le travail, la prière et la vie fraternelle.  

Le fait de recevoir sa mission en fonction des demandes des Églises locales est quelque chose de majeur dans l’identité de Fidesco. Cela exige des volontaires une grande disponibilité et une grande confiance ! Cela n’est pas sans rappeler la parole du prophète Isaïe « me voici, envoie moi » (Is. 6,8) !  

Chocs culturels et belles découvertes  

L’arrivée à Bethlehem a été pleine de surprise pour David. Ce diocèse est une véritable « tour de Babel ». Les différentes communautés (notamment les Sothos et les Afrikaners) ne communiquent que peu entre elles : elles ne parlent pas la même langue et l’histoire douloureuse de la Nation arc-en-ciel«  ne fait que renforcer le fossé qui les séparent.  
Autre fait surprenant, une grande vitalité et une grande générosité des personnes : « les gens passent volontiers du temps les uns avec les autres. Ils se donnent sans compter ! ». Notre volontaire intègrera même une chorale sotho. Seul choriste blanc, il deviendra la mascotte du « township » (le quartier noir pauvre de Bethlehem)  

« J’ai appris à aimer et à apprécier cette manière de vivre la foi : simple, enracinée, extravertie et spontanée »  

Cette expérience de volontariat a été pour David une occasion de découvrir un autre visage de l’Église universelle : « la première chose qui m’a fait prendre conscience de mon baptême, ça a été de vivre ma foi dans une Église très différente (…). Il a fallu que je m’appuie sur une vie de prière personnelle ». 

Si ces deux années de volontariat ont été une expérience de don de soi, elles ont aussi été l’occasion d’apprendre à recevoir, notamment les richesses spirituelles de cette Église locale :  

« J’ai appris à aimer et à apprécier cette manière de vivre la foi : simple, enracinée, extravertie et spontanée. Être membre de l’Église catholique d’Afrique du Sud a été une fierté moi. Je suis fier d’avoir participé à sa liturgie, pleine de respect et de dévotion.  J’ai pu constater une inculturation profonde de la foi chrétienne dans cette culture africaine. Certains prêtres et fidèles sud-africains m’ont vraiment fait prendre conscience qu’être catholique, ce n’est pas embrasser une idéologie de la réussite venue d’Occident. Mais, c’est embrasser le Christ ».   

Deux ans et demi après …  

Bien que tenu à une certaine neutralité du fait de son statut de fonctionnaire, David peut « tout de même vivre la Foi, l’Espérance et l’Amour, valeurs que j’ai vraiment rencontrées en Afrique du Sud ». 

 

Organisation catholique de solidarité internationale, Fidesco envoie des volontaires qui mettent leurs compétences professionnelles au service de projets de développement mis en œuvre par l’Eglise locale dans les pays du sud. 

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