Depuis Prešov, dans l’Est de la Slovaquie, le Pape François a présidé ce mardi matin une divine liturgie byzantine de saint Jean Chrysostome, devant environ 50 000 fidèles rassemblés en plein air. En cette fête de la Croix glorieuse, le Saint-Père a proposé une méditation sur le mystère de la Croix. Celle-ci ne doit pas être réduite à un objet de dévotion vide de sens ; elle est le lieu où le Christ nous enseigne à aimer et témoigner.
Marchant sur les pas de saint Jean-Paul II qui avait rencontré à Prešov les catholiques de rite byzantin le 2 juillet 1995, le Pape François a célébré la Divine Liturgie – nom donné à la célébration de l’Eucharistie dans les Églises de rite byzantin, autrement dit les Églises catholiques orientales et les Églises orthodoxes – en employant la liturgie de saint Jean Chrysostome, Père de l’Église fêté hier dans l’Église catholique universelle.
Mais c’est évidemment la fête du jour qui était au cœur de son homélie: la Croix glorieuse, avec un extrait de l’évangile selon saint Jean, où l’apôtre «qui a vu rend témoignage». L’évêque de Rome s’est arrêté sur ces deux verbes, «voir» et «témoigner».
Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican
Photo : Croix slovaque à Detva