Les quelques informations sur la vie et les circonstances de la mort violente de ces 18 missionnaires nous renseignent sur des contextes particulièrement difficiles, marqués par la violence, la misère, le manque de justice et de respect pour la vie humaine.
Des prêtres ont été tués alors qu’ils étaient en route pour célébrer la messe. Une religieuse médecin a été tuée alors qu’elle était en service au centre de santé du diocèse en train de sauver une nouvelle fois la vie. Une missionnaire a été tuée lors d’un assaut sur la mission : au lieu de penser à sauver sa propre vie, elle s’est préoccupée d’aller vérifier que celle des jeunes-filles logées dans le dortoir serait épargnée. Un autre laïc, agent pastoral, a été tué alors qu’il se rendait à l’église pour animer la liturgie de la Parole pour les fidèles de cette région, qui n’avaient pas de prêtre résident.
Ces hommes et ces femmes sont des témoins missionnaires de la vie. Comme l’a écrit le pape François dans son message pour la Journée mondiale des missions 2022,
il est demandé aux disciples de vivre leur vie personnelle dans la clé de la mission : ils sont envoyés par Jésus dans le monde non seulement pour faire la mission, mais aussi et surtout pour vivre la mission qui leur a été confiée ; non seulement pour rendre témoignage, mais aussi et surtout pour être des témoins du Christ. L’essence de la mission est de rendre témoignage au Christ, c’est-à-dire à sa vie, sa passion, sa mort et sa résurrection par amour du Père et de l’humanité.
