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En France, la célébration d’une ordination a lieu de préférence le dimanche et à la cathédrale en présence du plus grand nombre. L’ordination presbytérale est la célébration au cours de laquelle le prêtre reçoit de l’évêque le « sacrement de l’ordre ». Par l’ordination, le nouveau prêtre reçoit le caractère sacerdotal « qui le configure au Christ Prêtre pour le rendre capable d’agir en la personne du Christ Tête » (Presbyterorum ordinis, n°2). Il s’agit d’une marque définitive, au même titre que le baptême et la confirmation. Appelés à servir le Peuple de Dieu, les prêtres constituent un seul « presbyterium » : la communauté des prêtres d’un diocèse unis à leur évêque.
Cette année, la plupart des ordinations presbytérales auront lieu durant les week-ends des 20-21 juin (le diocèse aux Armées, Cambrai, La Rochelle, Langres, Vannes) et du 27-28 juin (Angers, Autun, Bordeaux, Bayonne, Blois, Dijon, Limoges, Luçon, Lyon, Paris, Rennes, Rouen, Saint-Denis, Saint-Brieuc, Toulouse, Versailles).
Plusieurs ordinations auront lieu en septembre (Arras, Créteil, Digne, Fréjus-Toulon, Metz, Pontoise et Saint-Dié).
C’est une bonne nouvelle qu’il faut cependant pondérer car c’est quatre fois moins de nouveaux prêtres qu’en Pologne par exemple. D’autre part, les ordinations de l’année sont loin de compenser les 800 décès de prêtres estimés chaque année en France.
L’œuvre de Saint Pierre Apôtre : donner des prêtres à toute l’Église
Pour soutenir les vocations, les OPM s’engagent depuis toujours dans la formation des prêtres et la préparation de leurs formateurs à travers l’œuvre de Saint Pierre Apôtre.
L’œuvre de Saint Pierre Apôtre anime et coordonne la collaboration missionnaire dans toutes les Églises locales à travers l’offre de prière et les ressources financières. Elle recueille et distribue des aides financières pour soutenir les séminaires et les maisons de formation des jeunes religieux et religieuses, en collaboration avec les communautés chrétiennes locales.
Comment est née l’œuvre de Saint Pierre Apôtre?
Elle est le fruit de la passion missionnaire de Jeanne Bigard et de sa mère Stéphanie qui, à la fin du 19me siècle, posèrent les bases de l’œuvre en France, en attirant l’attention de toute l’Église sur le rôle indispensable réservé au clergé local dans les missions et en encourageant l’aide spirituelle et matérielle.
Elle s’est étendue rapidement, grâce à l’appui du Saint-Siège qui lui conféra par la suite le statut d’organisation pontificale (3 mai 1922), afin de lui assurer plus d’efficacité et un caractère plus universel.
Quelle est l’aide concrète offerte par l’œuvre de Saint Pierre Apôtre?
Les aides de l’Œuvre sont attribuées sous forme de subsides ordinaires et de subsides extraordinaires. Les subsides ordinaires sont destinés au fonctionnement normal des séminaires et sont accordés chaque année en se basant sur le nombre de séminaristes. Pour aller plus loin lire le témoignage de Geoffroy Kamate, séminariste à Bamako.
Les subsides extraordinaires sont accordés pour les constructions de nouveaux séminaires, d’éventuelles restructurations, agrandissements ou d’autres nécessités spéciales du séminaire.
Comment peut-on aider l’œuvre de Saint Pierre Apôtre?
Le témoignage d’une vie inspirée par l’Évangile, l’offrande de sacrifices, la prière quotidienne et l’engagement concret pour la promotion de nouvelles vocations à la vie sacerdotale, religieuse et missionnaire, représentent certainement les moyens principaux par lesquels s’exprime la force de l’Œuvre.
Puisque tous les baptisés sont appelés à collaborer à la mission universelle de l’Église, l’œuvre s’adresse à tout le peuple de Dieu : familles, communautés de base, paroisses, écoles, mouvements, associations, groupes ecclésiaux, évêques, prêtres, religieux/ses et laïcs.
L’aide économique est tout aussi importante, entièrement libre et selon les possibilités de chacun. Les offrandes, héritages, etc… peuvent être confiés à la Direction nationale des Œuvres pontificales missionnaires (œuvre de St Pierre Apôtre) présente dans chaque pays.
J’apporte mon soutien fraternel aux séminaristes de nos jeunes Églises !