Avec sa communauté de sœurs hospitalières, elle redouble d’efforts pour prendre soin des plus vulnérables au refuge de Trivandrum, au Kerala, pour les femmes ayant une maladie mentale. « La situation est compliquée. En plus du coronavirus, nous faisons face à d’autres fléaux encore plus dévastateurs : la maladie du champignon noir et les typhons. A la crise sanitaire s’ajoutent la crise économique et le manque de travail qui ont aggravé les conditions de vie des plus pauvres.
Dans notre mission à Trivandrum, nous accueillons des femmes atteintes de maladie mentale. Beaucoup d’entre elles vivent dans la rue parce qu’elles sont abandonnées par leur famille en raison de fausses croyances ou d’un manque de ressources. Nous les accueillons, nous leur offrons le gîte et le couvert… mais notre mission est bien plus que cela : leur offrir un foyer. Ce sont des femmes que personne n’aime mais ici chacune d’elle a son nom, sa place à la maison, son travail… Ici elles ont retrouvé leur dignité. Aucune des personnes que nous accueillons n’est décédée et les sœurs missionnaires se portent bien. Nous remercions Dieu et prions pour que cette pandémie soit mieux maîtrisée ici et dans le monde. »
Mercedes Menéndez, missionnaire hospitalière en Inde. Témoignage recueilli par les OPM d’Espagne.
Grâce à votre soutien, l’Église soutient de nombreux projets pour la promotion de la femme dès la plus tendre enfance. Les missionnaires accueillent des milliers de jeunes filles à travers le monde pour les protéger, les éduquer et leur donner un avenir.
Continuons de les aider !