Une douzaine d’années après la mort de jésus, il y avait déjà des chrétiens à Rome, avant même la visite de saint Paul.
Il y avait une grande population juive dans la ville. Probablement à la suite d’une controverse entre juifs et juifs chrétiens, l’empereur Claudius expulsa tous les juifs de Rome en 49-50, une expulsion due à des troubles dans la ville « causés par un certain Chrestus ». Peut-être que beaucoup sont revenus après la mort de Claudius en 54.
En 64, plus de la moitié de Rome fut détruite par un incendie. La rumeur a imputé la tragédie à Néron, qui voulait agrandir son palais. Il blâma pourtant les chrétiens. Selon l’historien Tacite, de nombreux chrétiens ont été mis à mort à cause de leur « haine de la race humaine ».
Menacé par une révolte de l’armée et condamné à mort par le sénat, Néron se suicide en 68 après JC à l’âge de 31 ans.
Partout où la Bonne Nouvelle de Jésus a été prêchée, elle a rencontré la même opposition que celle à laquelle a du faire face Jésus, et beaucoup de ceux qui ont commencé à le suivre ont partagé sa souffrance et sa mort. Mais aucune force humaine ne pouvait arrêter la puissance de l’Esprit qui est descendue sur le monde. Le sang des martyrs a toujours été et sera toujours la semence des chrétiens !
Illustration des martyrs chrétiens par William A. Foster, conservée à la bibliothèque du Congrès.