Offrir une messe
Pourquoi faire dire une messe ?
Lors de la célébration d’une messe, c’est l’amour infini de Jésus-Eucharistie qui nous est offert et que nous pouvons goûter et recevoir pour nous unir à lui, et ce n’est pas seulement nous qui pouvons en bénéficier, mais aussi toutes les personnes et les situations que nous portons dans notre cœur.
C’est pourquoi, depuis toujours, les chrétiens donnent à la messe « des intentions ».
Faire célébrer une messe est donc un acte de foi porté par toute l’Eglise, car lorsqu’on demande une messe pour une intention particulière, un défunt, une personne vivante, c’est comme si on les liait plus particulièrement au grand don d’amour de Jésus sur la Croix. Cela nécessite bien sûr que celui ou celle qui demande cette intention, s’engage réellement dans cette messe, offrant sa personne avec Jésus tout en priant Dieu d’exaucer un désir.
Par vos offrandes de messe Œuvres Pontificales Missionnaire, vous contribuez au ministère des prêtres dans les Églises locales les plus démunies. Votre intention sera portée par toute la communauté et soutiendra un prêtre en mission dans le monde. Les offrandes de messe constituent une aide importante pour les prêtres. Elles contribuent au soutien de l’Eglise dans des lieux où sa situation matérielle est plus fragile. Le montant des offrandes est indicatif, il est proposé par la Conférence des Evêques de France. N’hésitez pas à être plus généreux encore !
Toute messe est célébrée en communion avec toute l’Église du ciel et de la terre, des vivants et des défunts.
Catéchisme de l’Église catholique
Qu’est-ce qu’une neuvaine ?
Pendant neuf jours consécutifs, une messe sera célébrée à l’intention que vous demandez. Comme toute neuvaine de prière pour demander une grâce particulière, la tradition des neuvaines de messe s’inspire des neuf jours qui séparent l’Ascension de la Pentecôte. Après la montée au ciel de notre Seigneur, les apôtres sont revenus au cénacle où avec la Vierge Marie, ils ont persévéré dans la prière. Pendant 9 jours, c’est l’Eglise qui prie et implore le Seigneur pour obtenir le don de l’Esprit promis par le Christ.
Tous, d’un même cœur, étaient assidus à la prière, avec des femmes, avec Marie la mère de Jésus, et avec ses frères. (Ac 1, 14)
Pendant 9 jours, c’est l’Eglise qui prie et implore le Seigneur pour obtenir le don de l’Esprit promis par le Christ. En offrant une neuvaine de messes à une intention particulière, vous exprimez le désir d’obtenir une grâce qui vous tient particulièrement à cœur, en la remettant avec confiance à la prière de l’Eglise, l’Eucharistie, source de toute grâce et de tout bien.
Qu’est-ce qu’un trentain ?
Un trentain est une série de 30 messes célébrées par un prêtre de manière consécutive, dans le but de sauver les âmes du purgatoire. Cette pratique, remontant à la fin du VIème siècle, a été instituée par le pape saint Grégoire le Grand – d’où le nom de trentain grégorien. En savoir plus
Où sont envoyées les offrandes de messe ?
Votre offrande de messe est conforme au droit canonique de l’Église catholique et aux règles édictées par la Congrégation pour le Clergé. Ces offrandes soutiennent les prêtres paroissiaux et diocésains, ainsi que les prêtres des séminaires et des ordres contemplatifs qui ont le plus besoin d’aide.
Nous envoyons les offrandes de messe qui nous sont confiées en divers lieux :
au sanctuaire de Lisieux
au Saint-Siège pour la Basilique Saint-Pierre
à des abbayes en France qui ont des maisons dans les terres de Mission.
à des diocèses français pour des prêtres fidei donum
Chaque offrande de messe est transmise intégralement au prêtre célébrant la messe.
Nous n’allons pas à la Messe pour donner quelque chose à Dieu, mais pour recevoir de Lui ce dont nous avons véritablement besoin. C’est ce que rappelle la prière de l’Eglise, qui s’adresse ainsi à Dieu : « Tu n’as pas besoin de notre louange, et pourtant c’est toi qui nous inspires de te rendre grâce ; nos chants n’ajoutent rien à ce que tu es, mais ils obtiennent pour nous la grâce qui nous sauve » (Missel romain, Préface commune IV).
Pape François, Audience générale du 13 décembre 2017
