Amazonie : un bateau pour le diocèse de São Gabriel
Les OPM s’engagent pour l’Eglise d’Amazonie : financer l’acquisition d’un nouveau bateau avec un moteur neuf.
Lancer une aide alimentaire.
Offrir à chaque enfant une bible, un chapelet, des crayons.
Depuis 1991 la congrégation philippine des catéchistes missionnaires de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus (Missionnary Catechists of Saint Therese of Child Jesus, MCST) est présente dans le Diocèse de Vanimo, au Nord-Est de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.
Aujourd’hui, une religieuse philippine, Sœur Adelaida s’occupe de la catéchèse des enfants des familles ayant survécu au tsunami de 1998 et qui vivent encore aujourd’hui dans des camps de réinstallation. Il y persiste une grande misère sociale et économique : alcoolisme, illettrisme, chômage… Beaucoup d’enfants ne mangent pas à leur faim et il leur est donc très difficile de suivre normalement des cours. Ils accumulent un retard considérable dans de nombreuses matières. Etant données les conditions matérielles et sociales des enfants, en plus des cours de catéchisme, Sœur Adelaida s’efforce de donner du soutien scolaire et de la nourriture à ceux qui en ont le plus besoin.
Découvrir l’action des sœurs catéchistes missionnaires de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus en Papouasie Nouvelle Guinée, et particulièrement le parcours de Sœur Adelaida de Lumen dans l’émission Les Petits Curieux de la Foi du 16 décembre 2020.
Sœur Adelaida a sollicité l’aide de l‘Enfance Missionnaire pour offrir à chaque enfant une Bible, « car la Parole de Dieu est essentielle pour grandir dans la foi« , un chapelet afin qu’ils apprennent à prier, des crayons pour qu’ils puissent s’exprimer. Avec l’aide de l’Enfance Missionnaire, elle pourra aussi mettre en place un petit programme alimentaire pour soulager la faim de ces 82 enfants.
En somme, ces enfants ont autant besoin de nourriture spirituelle que de nourriture matérielle !
Présentation détaillée du projet >>
Podcast sur la Mission en Papouasie Nouvelle-Guinée
Témoignage de Sr Adelaida
Feuilleter la Revue Amissio consacrée à ce projet >>
La Papouasie-Nouvelle-Guinée est un vaste pays qui compte entre sept et huit millions d’habitants, occupant la moitié est de l’Île de Nouvelle-Guinée, ainsi que plusieurs centaines d’îles de l’Océan Pacifique Sud. À l’Est, elle est frontalière de la province indonésienne de Papouasie, et se situe à l’ouest des Îles Salomon et au nord de l’Australie. Une importante chaîne montagneuse traversent le pays d’Ouest en Est, comportant quelques uns des très rares glaciers équatoriaux.
La population parle environ 830 langues différentes (12% des langues parlées dans le monde), la plupart sont des langues papoues, le reste des langues austronésiennes. Cependant, les habitants de la PNG communiquent entre eux grâce au tok pisin, un créole à base d’anglais.
En termes de développement humain, la Papouasie-Nouvelle-Guinée compte parmi les pays dits à “développement humain faible” (155ème position au rang mondial). L’économie de la P-N-G est principalement basée sur l’exploitation minière (or, cuivre, nickel) et forestière, tandis que la population se nourrit grâce à l’agriculture de subsistance et que l’essentiel des produits manufacturés sont importés de l’étranger.
La grande majorité des Papouans-Néo-Guinéens sont chrétiens et la confession la mieux représentée est la religion catholique. Les catholiques représentent 27% des habitants du pays. C’est seulement depuis 1882 que la présence de l’Eglise catholique se fait en continu, avec l’arrivée de trois Missionnaires du Sacré Cœur sur l’île de Matupit, après quarante ans de tentatives infructueuses.
Les missionnaires vont énormément s’appuyer sur des catéchistes locaux, qui joueront un rôle majeur dans l’évangélisation de la région. Selon l’évêque papouan-néo-guinéen Rochus Joseph Tatamai,
il n’y a pas de doute sur la grande importance des catéchistes locaux sur les terres de missions. Dans les paroisses solidement établies, la pastorale dépend de la coopération entre les prêtres, catéchistes et autres laïcs.
Un des exemples les plus lumineux est le Bienheureux Peter To Rot, mort martyrisé par les japonais en 1945 en Nouvelle-Bretagne (Îles Bismarck) pour avoir défendu le mariage monogame. Pour en savoir plus >>
1er novembre 2020 – Les évêques de Papouasie appellent le gouvernement indonésien au dialogue contre les violences lors d’une rencontre organisée en urgence après l’assassinat d’un catéchiste catholique, le 26 octobre dans le district d’Intan Jaya (Papouasie).
11 novembre 2020 – Merauke, province de Papouasie. Le père Hendrikus Kariwop, vicaire général de l’archidiocèse de Merauke, a annoncé la nomination de Mgr Mandagi, évêque d’Ambon et membre de la congrégation des Missionnaires du Sacré-Cœur, comme nouvel évêque de Merauke. Il en était déjà l’administrateur apostolique depuis 2019. L’évêque est connu notamment pour son rôle en faveur de la paix dans le cadre des conflits entre chrétiens et musulmans, qui ont frappé les Moluques entre 1992 et 2002. Il a également défendu les minorités papoues contre les violences.
Situé en bord de mer au Nord-Est du pays l’île de Nouvelle-Guinée, le long de la frontière avec la Papouasie indonésienne, le diocèse de Vanimo comptait en 2017, 39 412 catholiques pour 116 620 habitants. Ses habitants parlent le Sepik, une langue papoue. Avant 1966, Vanimo dépendait du Vicariat aprostolique de Weak. Depuis 2018, l’évêque, Monseigneur Francis Meli, est un Papouan-Néo-Guinéen.
Le diocèse de Vanimo a été rudement touché par une terrible catastrophe. Le soir du 16 juillet 1998, une secousse de magnitude 7 se fait ressentir. Peu après, une vague mesurant jusqu’à 15 mètres s’abat sur la côte et emporte avec elle plusieurs villages proches de l’épicentre, et provoquant 2183 morts, 500 disparitions. Près de 10 000 personnes perdront leur maison.
22 ans après le drame, de nombreuses familles vivent encore dans les camps et villages de réinstallation (Transmitter Resettlement Camp, Banana Camp), souvent dans la plus grande pauvreté. Ces familles sont l’objet d’une attention particulière de la part du diocèse de Vanimo. Beaucoup d’enfants bénéficient de la catéchèse et de l’aide matérielle et scolaire des Sœurs Missionnaires de l’Enfant Jésus (MSCT).
Je m’appelle Adelaida de Lumen, je suis une sœur catéchiste missionnaire de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus. Je viens des Philippines mais depuis que je suis enfant, j’ai ressenti le désir d’annoncer l’Evangile à l’étranger. Pour moi, l’appel à la mission est une grâce qui vient de Dieu. Ce désir s’est affermi lorsque je suis devenue religieuse.
C’est en 2016 que je pars en mission en Papouasie-Nouvelle-Guinée, dans le diocèse de Vanimo. Bien-sûr, on m’a raconté un tas d’histoires effrayantes sur ce pays, mais grâce à la prière, l’Esprit Saint m’a donné la force de surmonter mes peurs. Je garde toujours confiance car le Seigneur, qui est le “maître de la vigne”, vient toujours en aide à ses ouvriers !
Parfois, quand j’apprends des prières aux enfants, ils entraînent à leur tour leurs camarades à dire le Chapelet. Ce sont de vrais Enfants Missionnaires ! Cela me donne beaucoup de joie et de courage.
Je pense à la parabole du figuier stérile (Lc. 13:6-9): “Maître, laisse-le encore cette année, le temps que je bêche autour pour y mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il du fruit à l’avenir” dit le jardinier. Cette parabole m’aide à supporter les épreuves et les personnes difficiles. Je reçois toujours la patience et l’espérance pour leur donner le temps de se convertir au Christ.
Depuis que je suis arrivée en Papouasie-Nouvelle-Guinée, j’ai appris que pour être missionnaire, il faut :
Je crois que l’Œuvre de l’Enfance Missionnaire est d’une importance primordiale pour devenir missionnaire ! Lire l’interview complète de sœur Adelaida (actualité du 09/11/2020) >>
Les aides gouvernementales ne couvrent pas les soins médicaux complexes lorsqu’ils ne relèvement pas du fonctionnement général d’un CYCC. Les sœurs doivent aussi payer le matériel scolaire des enfants qui fréquentent les écoles spécialisées, ou encore assurer les coûts d’organisation liés au transport vers les écoles ou les cliniques. Il en va de même pour les soins holistiques prodigués aux enfants.
Ainsi, les sœurs ont besoin d’une aide pour couvrir leurs coûts opérationnels (en grande partie les coûts salariaux du personnel infirmier : deux infirmières diplômées, de deux infirmières salariées, un kinésithérapeute, une aide-soignante).
Elles doivent aussi assumer les frais liés à la restauration, la lutte contre les nuisibles, l’enlèvement des couches, ou encore l’achat de carburant (pour les véhicules, le chauffage et l’électricité).
Merci à nos généreux donateurs ! Votre geste est un coup de pouce appréciable pour les enfants du Cap. D’autres projets de l’Enfance Missionnaire sont en attente de financement. Allez voir !