Tout savoir
Les OPM sont présentes dans plus de 140 pays. Elles ont pour but de promouvoir l’esprit missionnaire universel, et de garantir une distribution équitable des aides financières qu’elles reçoivent pour soutenir l’évangélisation dans les pays les plus démunis.
Chaque année, les OPM viennent en aide à :
- 1 300 diocèses en terre de mission
- 80 000 séminaristes
- 5 000 orphelinats et écoles
- 220 000 catéchistes
Répartition des aides par domaines d’action
- 40% : aide aux diocèses, soutien aux églises locales démunies
- 27% : formation des prêtres et séminaristes, noviciats
- 15% : Construction, réparation d’églises, chapelles et presbytères
- 13%: crèches, orphelinats, écoles, catéchèse
- 5% : Urgence
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Evangélisation et catéchèse avec la Propagation de la Foi
Cheville ouvrière de la Mission : contribuer à la vie des diocèses les plus démunis, soutenir l’évangélisation et la catéchèse, construire des églises et des bâtiments paroissiaux, financer des oeuvres caritatives locales...
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Prêtres pour demain, avec Saint Pierre Apôtre
Apporter une aide spirituelle et matérielle aux séminaristes, financer les séminaires et les noviciats.
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Formation missionnaire
Avec l'Union pontificale missionaire, proposer une formation missionnaire à toutes les personnes engagées dans l’Église (religieux ou laïcs), éveiller la conscience missionnaire des baptisés, nourrir la réflexion. « Il n’y a pas de mission sans sainteté. » Saint Jean-Paul II
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4
L'Enfance Missionnaire
Promouvoir l’esprit missionnaire chez les jeunes et soutenir des projets d’éducation et d’évangélisation des enfants.
Les OPM ont pour but de réveiller l'élan missionnaire chez les baptisés, elles collectent des fonds pour soutenir l'évangélisation dans les pays de mission.
Tout comprendre en 2 min
Nées en 1822, les OPM ont pour but de réveiller l’élan missionnaire chez tous les baptisés. Ce chantier passe par des moyens humains et financiers audacieux. Présentes dans 140 pays, les OPM sont l’instrument privilégié du Saint-Siège pour l’annonce de l’Evangile en Afrique, Asie, Amérique latine et Océanie. Elles soutiennent les diocèses, les séminaristes et noviciats, la formation des religieux et catéchistes, l’enfance. Chaque baptisé est concerné par la Mission des OPM et peut agir concrètement.
Donner une impulsion à la coopération, harmoniser les forces missionnaires, garantir une distribution équitable des aides financières : 1100 diocèses parmi les plus démunis, sur les 5 continents reçoivent des OPM, grâce à vous, l’aide nécessaire à leur mission.
Foire aux questions
Les besoins de l’Eglise sont multiples. Comment choisir ?
Les OPM sont présentes dans la plupart des pays, et les Directeurs nationaux coopèrent avec les diocèses, qui leur présentent des demandes étayées. Toutes les décisions d’aides sont prises collégialement, à assemblée internationale annuelle qui réunit tous les Directeurs nationaux à Rome. On distingue plusieurs types d’aides.
Les aides ordinaires participent au fonctionnement courant des diocèses et au financement des séminaires. Qui s’intéresse aux factures d’électricité ou d’essence d’un évêché, d’une petite paroisse isolée, d’un séminaire ou d’un noviciat ? Qui répond présent pour l’entretien courant des bâtiments, les petits travaux ? Qui participe à la formation des catéchistes, à l’indemnité des laïcs au service des paroisses ?
Les OPM font cela. A travers vous, elles sont une cheville ouvrière de l’Eglise dans les pays de mission – en Afrique, Asie, Amérique latine et Océanie – et veillent à une répartition équitable des dons. Leur apport à près de 1 100 diocèses (sur les 3 000 qui existent dans le monde) est vital, sachant que l’objectif est de les accompagner vers une progressive autonomie. La tâche est immense. Les besoins reviennent chaque année. L’action des OPM est humble, discrète, mais essentielle.
Parallèlement, avec 15 millions de nouveaux baptisés chaque année, l’Eglise est en pleine expansion, en pleine ébullition. Les vocations sont nombreuses, des nouveaux diocèses et de nouvelles paroisses se créent chaque année. Quelle joie de participer à cette vitalité ! Les OPM contribuent à ce chantier à l’échelle de la Planète. Via les Directions nationales, elles reçoivent et instruisent des dossiers d’aides dites « extraordinaires« . Ces fonds permettent de construire ou rénover des églises, des chapelles, même des cathédrales, d’agrandir des séminaires, de bâtir des centres de soin, des écoles et des orphelinats avec l’Enfance Missionnaire, de rebâtir quand un bâtiment a brûlé ou pire, quand il a été détruit par la guerre, les persécutions, une catastrophe naturelle.
A ces deux types d’aide s’ajoutent les aides d’urgence décidées par le Saint-Siège. Les derniers appels urgents à la solidarité ont concerné le Liban, les populations fragilisées par le covid et le séisme de février 2023 en Turquie et en Syrie.
Où va l’argent ?
Le maillage serré de l’Eglise autour du monde est un atout précieux. Une fois les aides votées, les secrétariats généraux de Rome les répartissent entre les Directions nationales. Celles-ci versent les fonds aux diocèses par l’intermédiaire des nonciatures apostoliques. Ce dispositif garantit la transparence. Les églises sortent de terre. Les séminaristes poursuivent leurs études. Les dispensaires tournent… Les résultats sont visibles sur le terrain.
Etre missionnaire en 2023, comment faire ?
Les OPM sont chargées d’éveiller la conscience missionnaire de tous les baptisés, qui repose sur la prière et l’offrande, la contemplation et l’action. Pauline Jaricot l’avait parfaitement compris et toute sa vie en témoigne. C’est une active et en même temps, une contemplative. Elle crée l’œuvre du Rosaire vivant pour nous rappeler que le missionnaire est un contemplatif en action. C’est ce qu’écrira Jean-Paul II dans Redemptoris Missio. A la mort de Pauline, en 1862, à l’âge de 63 ans, l’œuvre du Rosaire compte plus de 2 millions de membres… à une époque où il n’y a pas Internet !
Prier pour la mission est donc une première manière de s’associer activement à la Mission.
Partager avec nos frères et sœurs des diocèses les plus démunis est une deuxième manière d’être missionnaire. En donnant aux OPM, je participe concrètement à la vitalité de l’Eglise partout dans le monde, je me mets au service de mes frères, donc du Christ. Je réponds à ma vocation de baptisé !
Pourquoi « pontificales » ?
Les OPM constituent le réseau mondial pour la mission de l’Église, au service du Pape, au sein de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples supervisée directement par le pape François. La Congrégation recouvre la «mission au loin», et la «première annonce», ou «nouvelle évangélisation». Le Pape a voulu ainsi rappeler que la mission, ce n’est pas seulement au loin, c’est aussi chez nous. La mission est partout !
Le Saint-Père rejoint en cela l’intuition de Pauline Jaricot. Pour elle, la mission, c’est dans les rues de Lyon, auprès des chômeurs et des prostituées ; c’est créer une entreprise pour que tous aient une vie digne et en même temps, faire en sorte qu’on prie pour les missions et qu’on les soutienne financièrement. Les OPM sont nées de cette double intuition. L’objectif des OPM aujourd’hui est de maintenir vivants la prière et l’éveil missionnaire en France, ainsi que le soutien aux missions qui passe par des dons. C’est un bel héritage !
Notre histoire
Des Actes des Apôtres à Pauline Jaricot et la Semaine Missionnaire Mondiale, la Mission s’écrit chaque jour depuis plus de 2000 ans.
Les OPM en France
Héritage de l’œuvre de la Propagation de la Foi fondée par la bienheureuse Pauline Jaricot, les OPM ont été rattachées au Saint-Siège en 1922. Elles sont présentes partout dans le monde à travers 140 Direction nationales.
Berceau historique des OPM, Lyon abrite tout naturellement le siège de la Direction Nationale des OPM France.