Les OPM dans le monde
Universel et local, le réseau des OPM agit au plus près des réalités et des besoins de l’Eglise. A travers ses 4 œuvres au service de l’Église missionnaire, elles agissent au nom du Pape pour :
Annoncer le Christ et accompagner les jeunes diocèses,
Soutenir la formation des futurs prêtres,
Protéger les enfants,
Former à la Mission.
Le réseau
Les Œuvres pontificales missionnaires sont à la fois universelles et locales. Elles sont coordonnées au niveau universel à Rome par quatre Secrétariats internationaux, placés sous un Président unique et confiées à la Congrégation pour l’Evangélisation des Peuples.
La dimension locale se manifeste au travers des quelques 140 Directions nationales qui, à leur tour, appuient l’action des responsables diocésains. Le grand devoir des OPM consiste en la sensibilisation en faveur de la mission qui – dans le sillage de tout l’enseignement des papes et du Concile Vatican II – est un devoir de l’ensemble du peuple de Dieu. Les OPM ont mandat spécial de tenir cet esprit vivant.
L’aide annuelle des OPM aux Églises les plus démunies représente chaque année près de 140 millions d’euros qui sont répartis pour la moitié aux Églises d’Afrique et pour le reste aux Églises d’Asie, d’Amérique Latine et d’Océanie. Cette aide se répartit en subsides de fonctionnement versés aux diocèses (évangélisation et catéchèse), aux séminaires (prêtres pour demain), à différents mouvements en faveur des enfants (l’Enfance missionnaire) ou à des instances de formation des ouvriers apostoliques (formation) sans oublier des aides d’urgence. Des projets plus spécifiques sont soumis et décidés en Assemblée générale international dans un souci constant d’équité et de bonne utilisation de la ressource. Tout projet inclut obligatoirement une part d’autofinancement par la communauté locale.
Le soutien apporté par les OPM aux Églises du monde est vital pour plus de 1000 diocèses : il assure leur subsistance et les aide à progresser vers une autosuffisance financière.
La charité des baptisés du monde entier pour le monde entier
Le Fond universel de solidarité plonge ses racines dans les Actes des Apôtres. « La multitude des croyants n’avait qu’un cœur et qu’une âme. Nul ne disait sien ce qui lui appartenait, mais entre eux tout était commun. (…) Aussi parmi eux nul n’était dans le besoin; car tous ceux qui possédaient des terres ou des maisons les vendaient, apportaient le prix de la vente et le déposaient aux pieds des apôtres. On distribuait alors à chacun suivant ses besoins » (Ac 4, 32.34-35).
Les premiers chrétiens avaient créé des formes précises d’engagement tant en faveur des pauvres que de la mission. La communauté de Jérusalem s’était dotée tant d’une structure caritative, qui se basait d’abord sur les Douze Apôtres puis sur les Diacres qu’un fond de solidarité, fruit des libres offrandes et autres apports dérivant de la vente de propriétés.
Ces collectes, débutées avec saint Paul et réalisées dans un but caritatif, avaient dans le même temps un objectif pastoral : l’unité de la foi et de l’amour entre les chrétiens.
C’est cette même préoccupation qui poussa la Bienheureuse Pauline Jaricot à réunir ses amies pour se dédier à la prière et à la collecte de fonds en faveur des missions.
